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bienvenue au pays des calins de douceurs

roseadil

Nouveau poète
#1
Sur mes dégobillis et mes larmes je me suis effondré,
L'amour, cette réclamée, m'a honteusement humilié.
Je subissais les douleurs des coups de fouet de la tempête glaciale,
Elle était déchainée, hurlait pour ma perte. Sans doute était-elle bestiale?

Les lumières allaient s'étouffer dans cette obscurité qui rapidement prenait place,
Celle du corridor m'éblouissait. Elle m'attirait, et se rapprochait, l'air coriace.
Impatient, le bourreau aux yeux meurtris et au sourire tenace
Levait lentement sa hache féroce. J'allais écoper du coup de grâce.

Mon dernier soupir tentait de fuir ce cachot en paria d'un pénitencier réprouvé,
J'avais tout de même une trainarde énergie qui m'autorisait à lever la tête éreintée.

J'apercevais, dans ce paysage indécis, une splendeur qui s'imposait sur ses rivales
Tombant de cet empyrée tant imploré, tel un don opéré par sa Majesté si libérale.

Délicatement, je la saisissais comme mon joyau vital, et la préservais de cette mortelle bourrasque,
L'éclat quittait doucement son refuge au fur et à mesure des faiblesses de la prestige fantasque,
Ses yeux, tournés vers les miens, me captivaient comme un serpent charmé par son charmeur.
Ses légers battements d'ailes laissaient s'évanouir des milliers de petites étoiles envoûteurs.

Une voix intérieure mystérieuse me soufflait vaguement "Je succombe"
Mes larmes suintaient en gouttelettes sur cette douce Colombe.

Magie? Serais-je en train de redonner force et courage à cet être convoitée?
Mes pleurs et mes cris ont-ils été enfin écoutés?

Mes espoirs avaient triomphés de ces rêves illusoires obtenus après cette attente insensée,
La fabuleuse ouvrait les yeux dans lesquelles était reflettée une attractive rayonnée,
De son corps candide j'admirais la magnificence qui s'accroît sans-arrêt.
Elle se levait, sur ces pattes, commençait à voler et chuchotait à mon ouïe "Merci, être singulier"

A travers la tourmente elle semait ses constellations infinis, tel un astérisme,
Cette féerie m'avait transformait intérieurement. Etait-ce le secret de l'érotisme?

La Providence s'est bernée, j'ai hérité du plus merveilleux des présents,
Elle m'avait offert un but, celui de redonner vie à la paix et à l'apaisement.
Esprit soulagé, j'ai accompli mon devoir. Je peux désormais reposer tranquillement.

Grande, prête, elle s'était envolée éternellement.